Un film trop girly et qu'on assume : Dirty Dancing de Emile Ardolino sorti en 1987 (qui a dit un vieux film ?) pour la catégorie "un film que j'ai vu plusieurs fois (et donc encore une fois).

LE film que j'ai vu un nombre incalculable de fois (ça doit être ma 25ème fois) et je ne m'en lasse pas, toujours aussi drôle et émouvant, aux répliques devenues cultes et à celles plus improbables, Dirty Dancing c'est un film intergénérationnel avec une BO qui dépote.

C'est un film qui peut paraître kitsch à certains, les hommes en particulier parce que déjà c'est une comédie romantique et surtout musicale, mais il faut reconnaître que la BO dans un film est un élément très important, c'est ce qui le rend meilleur, ce qui le rend inoubliable, ça va du tcha tcha au mambo en passant par du Otis Redding, les musiques sont pêchues, douces et elles nous donnent envie de danser.

Ensuite il faut comprendre qu'au dessous se cache une vraie morale, une vraie histoire, l'opposition de deux mondes ! Les bourgeois en vacances contre les employés comparés à de la racaille ou même à des esclaves sexuels, les préjugés vont bon train. Baby de son vrai nom Frédérique est une jeune fille sage, elle veut sauver le monde elle ne s'intéresse qu'à l'économie des pays sous-développés, Johnny est un cheval sauvage qui poursuit son destin (réplique improbable) qui est estimé par beaucoup de femmes, mariées ou non mais jamais respecté ni aimé pour lui...

C'est la rencontre de deux êtres que tout oppose, c'est l'acceptation de l'autre et à eux deux, le temps d'un été, ils sauveront le monde, en tout cas ils réussiront l'exploit de rapprocher leurs univers et c'est déjà pas si mal, non ?

"On ne laisse pas bébé dans un coin" (réplique cultissime) !

Synopsis :

Dans les années soixante, Bébé passe des vacances familiales monotones jusqu'au jour où elle découvre qu'un groupe d'animateurs du village estival forment un groupe de danse. Pour la jeune fille sage, c'est le début de l'émancipation grâce au "dirty dancing", cette danse ultra-sensuelle, et la rencontre avec Johnny Castel, le professeur de danse.