L'Ours de Jean-Jacques Annaud et la catégorie "un film qui me fait pleurer".

Synopsis :

Un ourson orphelin, un grand ours solitaire, deux chasseurs dans la forêt. Le point de vue des animaux.

Alors oui j'assume, les animaux me font pleurer, plus facilement que lorsque que je vois des hommes se faire tuer, je sais pas le côté "il a rien demandé" peut-être. Comme dans cette scène de Braveheart où les chevaux sont littéralement éventrés par des lances (non non rassurez-vous je ne spoile pas du tout là), ils avaient rien demandé donc !

Enfin bref ! Revenons à nos moutons, enfin à nos oursons plutôt... et quel film que nous avons là ! Je ne sais pas si vous vous rendez compte du travail effectué pour ce merveilleux rendu, beaucoup d'années de dressage et de doublures pour un tel résultat. Si réaliste !

Evidemment on se rend compte de la morale, les hommes n'ont aucune dignité dans cette histoire, mais ils vont vite aprendre la dure loi de la nature, et pourtant beaucoup moins cruelle que celle des humains.

Vous pleurez toujours pas ? Bon alors si je vous dis qu'en plus il y a Tchéky Karyo dans ce film, oui lui qu'on a pu voir dans Nikita de Besson, dans Crying Freeman de Christophe Gans ou encore dans Bad Boys aux côtés de Will Smith. Oui j'ai choisi sciemment des films où il fait le méchant parce que ça lui va tellement bien !

Bon je sais bien que c'est pas cette information qui vous tirera une larme, même pas une larmichette, mais j'avoue j'aime beaucoup cet acteur, le genre qui a une gueule quoi !

Un film splendide du point de vue des animaux, et tellement bien réalisé qu'on ne peut qu'être touché par cet ourson (Youk de son prénom) et son destin aussi tragique qu'émouvant (une petite larme pour la route ?)